Les chemins de traverse


"Les chemins de traverse" est mon second roman. J'ai eu la chance et l'infortune qu'il soit retenu par la maison d'édition "Les Presses du midi" et publié en décembre 2020.

La chance car Hélène de Pena, l'éditrice a eu un coup de cœur pour mon roman et l'a édité sans me demander un sou, ce qui était pour moi une condition inaliénable. Tout commençait donc sous les meilleurs auspices.

L'infortune, car après deux ans, Les Presses du midi ne m'ont toujours pas payé mes droits d'auteur et notre collaboration cessera à la fin de cette année 2022, l'éditrice faisant la sourde oreille à mon courrier de mise en demeure pour non-respect des termes du contrat.

POUR LIRE DES EXTRAITS, C'EST ICI


Coucou Arlette,

Je viens de finir les chemins de traverse que j'ai lu quasiment d'une traite. C'est vachement bien !! La première page est bluffante...

Après le tout début, c'est moins prenant... On sent que tu cherches tes marques. La scène familiale de rejet des 2 filles m'a semblé un peu forcée... et assez invraisemblable, surtout pour moi dont l'ado (juju) a plein de potes LGBTQ. Mais c'est mon seul bémol. Dès que tu parles de Louise, ça respire la vérité.

En tout cas, tu as gagné en qualité d'écriture, en singularité, en sincérité, en liberté aussi.

Le récit court et le vagabondage littéraire te vont bien. La fin est superbe : la fille s'accommode de sa vie imparfaite et de ses félures. Simplicité, humilité, sérénité. Bref, la classe.

Bon, ben continue, ça se bonifie sur le chemin !

(Des bises, Elise)


Ce message pour te dire que j'ai débuté la lecture de ton livre et j'aime beaucoup en toute sincérité. Je te connais peu mais je te retrouve tellement entre tes lignes c'est touchant et beau. La description des personnages est sobre, juste, souriante et puissante.

Roman coup de poing Arlette. Il laisse ko. Bravo du fond du cœur, du corps, de l'esprit et de tout ce qui fait écho en moi de toi.

Chef d'œuvre de sincérité, de profondeur.

(Claire, une adhérente de mon atelier théâtre)


J'ai pris une grande bouffée de lecture à parcourant ce livre. " Les chemins de traverse" ne nous laisse guère le temps d'aller regarder ailleurs. Il nous faut comprendre la tristesse de Louise et l'aider à surmonter son amour impossible. 

Arlette Gélabert nous tiens au bout de sa plume et nous assoiffe par de vrais sentiments.

Un grand merci pour cette bonne lecture. 

(Gisèle)


Je trouve que tu as un excellent sens du rythme des phrases et, en général, des chapitres dans ce roman.

 J’ai trouvé, une fois l’ouvrage achevé, que je restais un peu sur ma faim…un ou deux chapitres de plus ne m’auraient pas déplu.

Le personnage de la narratrice est dense, j’aurais peut-être aimé que soient plus développés les personnages d’Elodie et de sa compagne, et de leur histoire. Ai trouvé aussi que le personnage de Clément manquait un peu d’épaisseur (sans doute le voulais tu ainsi?)

 Une dernière chose qui m’a frappé est - surtout au début - l’abondance de phrases très brèves, certes ça contribue au rythme nerveux de la narration, mais enlève peut-être, plus loin, de la densité au propos.

Voilà quelques impressions « post lecture » de quelqu’un qui n’a jamais mis plus de quatre phrases sur le papier et serait bien incapable d’écrire la moindre nouvelle..

 L’essentiel est que j’ai eu beaucoup de plaisir à lire ce roman et m’empresserai de lire « Ils rêvaient d’un autre monde »

  Bravo et merci pour ton talent.

(Malo, un ami d'amie)


Alors , j’ai lu  «  Le » livre , d’abord un première fois pour voir s’il me  plaisait et la seconde fois pour critiquer.

Evidemment, j’ai passé un super moment, à la lecture.

Chaque fois que j’ai ouvert le livre, j’avais vraiment hâte de savoir de quelles façons Louise trébucherait sur ces chemins de traverse , sur la voie ferrée de sa vie.

Louise s’en prend plein la figure et pourtant, elle est si attachante. Elle a tout vécu. Rien ne lui a été épargné.

 

Au final, elle aime  la vie cette Louise, on a envie de la connaître !

J’ai adoré ton style pour aborder la psychologie de tes personnages. Le suspens est présent.  J’ai entendu les cris de rage de Louise page 105. Les moments poétiques  nous régalent. Et ce qui est bien, c’est qu’il n’y a pas de longueur. C’est concis et cela a du être très difficile de faire un truc aussi complet.

 

En quatre mots : Je me suis  régalée !!

(Marie-Lise, adhérente de mon atelier théâtre)


J’ai donc eu le loisir de terminer ton livre.

L’envie de lire la suite tout au long des pages ça c’est un plaisir pour le lecteur.

Bien sûr je te reconnais dans ta façon de t’exprimer et dans le choix des mots, l’histoire tient en haleine et c’est très important.

 Donc une différence avec le précédent moins de description donc plus de crédibilité pour tes personnages.

 

Cela m’a beaucoup plu. Heureusement que tu m’as prévenu que ce n’est pas ton histoire malgré l’inspiration…

(Micheline, une amie)


Vraiment une belle réussite ton livre…

 J’ai l’impression que ce n’est pas la même personne qui a écrit « ils rêvaient d’un autre monde » ….

Je n’avais pas vraiment accroché ni aux personnages, ni au scénario , ni à l’écriture….je m’en aperçois à la lecture ce celui-ci…. Ton style était forcé, comme si tu voulais prouver que tu savais écrire….là il coule tout seul et on ne se pose plus du tout la question….Tu écris très bien, point ! 

Je trouvais que tu abusais beaucoup de références « intellectuelles » ….comme disait machin... dans son livre truc….ce qui rendait le déroulé très lourd….On avait un peu  l’impression que tu cherchais à étaler ta science…or on s’en fout….

Là tu le fais quelques fois mais cela passe mieux et il y en a moins….(Il faut dire que je ne suis pas fan du procédé…On sort des phrases d’un contexte et on leur fait dire ce qui nous arrange…)

 Ton scénario précédent était bancal et prévisible….et les personnages me restaient indifférents….Là, j’ai de suite adhéré et ils ont du corps, de la chair…enfin tout ce qui nous touche….

 Et puis tu fais simple, pas de grandes phrases, pas d’envolées plus ou moins lyriques, pas de comparaisons forcées avec une idéologie ou une mode…..Juste des faits relationnels directs…c’est très efficace , on ne perds rien, pas une miette et on attends la suite avec impatience…

 J’étais bien embêté en fait pour te faire un compte rendu précis sur le précédent comme tu me l’avais suggéré,  je m’étais abstenu car je t’aurai renvoyé des choses négatives…en voulant être sincère..

 Là, je le fais à posteriori et je suis vraiment content pour toi, je t’encourage vivement à poursuivre dans cette voie…

(Patrick, un ami... qui ne mâche pas ses mots😉)


Ma lecture de tes Chemins de Traverse remonte déjà à plusieurs jours sans savoir que tu en désirais un avis. Je t’avoue avoir lu deux autres livres depuis et donc être sorti des personnages de ton roman.

En résumé, je te livre pêle-mêle mes sentiments  :

C’est une écriture linéaire avec un début, un développement et une fin. Très lisible et très bien écrit. Il me reste le souvenir de deux tableaux figuratifs parfaitement ficelés et taillés comme jardins à la française, je t’avoue préférer les récits un peu plus ...broussailleux et vermoulus, tels certains carrés abandonnés de nos presbytères bretons. Voilà pour la métaphore.

 Les personnages bien plantés au début ne varient pas, ou très peu ensuite, ce qui à mon avis réduit leur envergure; on reste dans le roman à thème, l’amitié...c’est clair, net, pas ou peu de flous, de doutes, de contradictions, de tous ces aléas humains qui donneraient un volume supplémentaire à la narration. Et là nous touchons à nos conceptions de la littérature. Je pense qu’il faut y mettre un peu ses tripes, prendre des risques, parfois aller là où ça pue...Je n’ai pas ressenti tout cela en te lisant.

(Patrick, un ami auteur)


Ci-dessous une chronique littéraire de Kikenbook, féru de littérature que vous pouvez trouver sur Facebook ou Instagram

- KIKRONIK 2021.61 - LES CHEMINS DE TRAVERSE

 

Dans la catégorie premier roman, ces derniers temps, les bonnes surprises s’accumulent, et ce n’est pas «Les chemins de traverse» d’ Arlette Gelabert , chez Les Presses du Midi qui viendra contredire ce constat.

Envoyé par son autrice, que je remercie encore, le roman est arrivé sous mes yeux en faisant naître un premier apriori : je n’aime pas la couverture. La photo d’une petite rue déserte qui semble attendre la vie, un filtre indéfini dont on ne sait pas s’il inverse seulement les couleurs façon négatif ou s’il indique la température des murs qui vont du violet glacial au rouge orangé et enfin un titre par là-dessus qui se fond dans ces couleurs surnaturelles. Bref, une couverture qui ne me parle pas et spoiler alert, dont j’ai encore du mal à voir le rapport avec le contenu. Voilà, j’ai fait le tour du point négatif car à vrai dire, ce premier roman m’a beaucoup plu.

 

Louise, la narratrice, soixante ans, a été invitée pour fêter les 30 ans de la fille de son meilleur ami, Clément. Elle ne s’attend pas à ce que ce petit événement familial soit l’étincelle destinée à mettre le feu aux poudres d’une longue amitié que le temps a vu se faner. Non, le temps a bon dos. Bouleversée par la réaction de Clément et sa femme à l’annonce que leur fait leur fille, Louise fuit la maison et se réfugie dans ses souvenirs, reconstituant le passé et l’histoire de cette amitié quasi amoureuse qui la liait à Clément.

Jeunes, ils s’étaient promis d’être amis à la vie à la mort, scellant ce pacte par le sang, comme on le fait dans les films. Et puis, leurs rêves communs, qu’ils teignaient aux couleurs de la liberté, se sont heurtés à la vie en se teintant des doutes, des amours, des erreurs de parcours.

Aujourd’hui, Louise ne reconnait plus le Clément ouvert d’esprit auquel elle était très liée et veut comprendre pourquoi mais est-elle prête à l’entendre ?

 

En mettant en parallèle le récit du passé et l’affrontement du présent, Arlette Gélabert construit un court roman tout en émotion, écrit avec une grande justesse, qui a le bon goût de ne jamais sombrer dans un pathos exagéré malgré le drame qui se joue sous nos yeux. L’introspection de Louise est un coup d’œil dans le rétroviseur qui révèle ses forces et ses failles face à tout ce qu’elle a affronté, le plus souvent par amour. Elle est attachante, Louise. Elle est vraie. Elle est servie par l’écriture fluide d’une autrice qui sait vous happer et vous donner envie de tourner les pages avec avidité. On a envie de lui prendre la main, à Louise, et de lui dire que maintenant qu’on est là, que l’on sait, ça va bien se passer. Juste lui dire qu’on l’aime, Louise.


Et pour finir, différents commentaires laissés par des lecteurs sur le site de Babelio.